Dans une démocratie performante, les citoyens sont informés par le gouvernement, par des médias indépendants, par d'autres citoyens et par leurs expériences directes. Ils consentent à être représentés et gouvernés ; ils ont et expriment des droits de participation, y compris celui de demander des comptes au gouvernement. Il est de plus en plus évident que ces principes fondamentaux de confiance, de dialogue éclairé, de sens commun de la réalité et de consentement mutuel sont mis à l'épreuve par certaines caractéristiques et attributs des médias sociaux. En d'autres termes, ils ont perturbé notre espace publique. Comme les entreprises tirent leur succès commercial de la façon dont elles monétisent l'attention du public, il vaut la peine d'examiner certaines des questions clés qui découlent de la logique et de l'architecture sous-jacentes des médias sociaux.