La dépendance des médias traditionnels à l'égard des réseaux sociaux, des baromètres de popularité, du sensationnalisme, de l'exclusivité et des "clickbaits" les rend vulnérables aux manipulations. Les subcultures présentes sur Internet naviguent dans le paysage médiatique pour orienter la couverture des événements et mettre en avant certaines idées. Les groupes d'extrême droite ont développé des techniques de "piratage de l'attention" pour accroître la visibilité de leurs idées grâce à l'utilisation stratégique des réseaux sociaux, des "mèmes" et des "bots", ainsi qu'en ciblant les journalistes, blogueurs et influenceurs pour accélérer la diffusion du contenu.