Les études sur la désinformation se tournent vers l'Asie. Un nombre croissant d'universitaires et d'experts gouvernementaux du monde entier, autrefois focalisés sur les opérations russes, s'intéressent désormais de plus en plus aux opérations chinoises, surtout depuis le début de la crise de Hong Kong. L'écueil de cette évolution, déjà largement répandu, est de regarder la Chine à travers le prisme russe. Comme J. Michael Cole l'a fait remarquer à juste titre, "Appliquer le modèle russe aux efforts de la RPC serait à la fois trompeur et dangereux alors que nous cherchons à contrer son impact plus néfaste". Les deux cas sont très différents, et toute analyse intellectuelle rigoureuse englobant les deux devrait commencer par les opposer.