Synthèse d'étude produite par la Fondation Descartes de :
CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel). "La propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux : étude de la plateforme Twitter". 25 novembre 2020.
Ce rapport du CSA (dont le présent résumé ne reflète que quelques aspects) analyse les mécanismes de propagation des fausses informations sur Twitter. Le rapport définit une « fausse information » comme étant « une information ayant fait l’objet d’une analyse par des journalistes, notamment ceux spécialisés dans le factchecking, et qui ont constaté son caractère erroné. » (p.13) Les auteurs de l’étude soulignent que cette étude, se limitant au réseau social Twitter, porte sur des personnes qui ne sont pas représentatives de l’ensemble de la population Française.
La première partie du rapport analyse l’activité des comptes d’information fiables, non fiables et des comptes de fact-checkers. Le rapport utilise le classement des Décodex afin de catégoriser les sources d’information en fonction de leur fiabilité (catégorie 1 : parodique ; catégorie 2 : diffusant de fausses informations ; catégorie 3 : douteux ; catégorie 4 : fiable). Quelques résultats intéressants :
La seconde partie du rapport analyse les tweets qui diffusent des fausses informations (identifiées sur les sites de fact-checking), afin de comprendre quels comptes les propagent et quels comptes les corrigent. Selon le rapport, contrairement à ce qui aurait pu être attendu (ou espéré), les vraies informations ne chassent pas les fausses. En effet, pour les sujets sur lesquels les fausses informations sont majoritaires, la discussion s’éteint rapidement sur Twitter sans que l’information vérifiée n’ait jamais atteint le même degré de visibilité